Pourquoi as-tu si peur de faire ce que tu veux ?

Pourquoi as-tu si peur de faire ce que tu veux ?

Très souvent, le comportement d'adaptation apparaît dans un Labo de Clarté.

Pourquoi ? Pourquoi acceptons-nous des choses aussi insensées que de dire oui alors que c'est non ? Nous ne donnons pas un « oui » sincère aux choses que nous faisons, comme si nous étions esclaves de nos propres prisons inconscientes et de nos persécuteurs.

« Dites oui sans raison quand quelqu'un vous propose des choses au hasard, c'est l'exercice du moment », ai-je dit.

« Pourquoi ? » a-t-elle demandé.

« Ne penses-tu pas que nous sommes trop occupés à nous adapter aux autres et à essayer de leur plaire au lieu de révéler qui nous sommes ? » ai-je répondu.

« Oui ! » a-t-elle répondu avec colère dans la voix.

« Eh bien, ici, nous expérimentons les conséquences de ce que signifie dire oui, même quand nous ne le voulons pas ! » C'était le début de l'introduction au Labo de Clarté.

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les gens disent plus facilement « non » que « oui » ?

Un participant m'a donné une réponse : « Quand je dis oui, je m'engage. Je ne peux plus dire non. »

- « Pourquoi ne peux-tu pas dire non après coup et négocier ? »

- Parce qu'un oui est un oui.

- Il me semble que ton « oui » est une capitulation, et qu'une fois que tu as dit « oui », tu es prise au piège dans un tunnel.

- « Oui ! »

« Ici, nous pratiquons l'honnêteté radicale, donc cela commence par reconnaître les « oui » dans ta vie qui ne sont pas vraiment réels. »

Donc, si vous avez peur de dire oui parce que vous avez alors l'impression d'être pris au piège, il est possible que vous jouiez le même jeu insensé en vous-même, avec vos élans.

Donc, si vous avez peur de dire oui parce que vous avez alors l'impression d'être piégé, il est possible que vous jouiez le même jeu insensé en vous-même.

Qu'est-il arrivé à vos impulsions authentiques ?

Quand je ne m'exprime pas, quand mon oncle fait une blague désobligeante, ou quand quelqu'un d'autre est très en retard à un rendez-vous et que je bouillonne intérieurement mais que je fais semblant que tout va bien, alors j'absorbe cette information dans mes cellules et je deviens complice de ce qui s'est passé en réprimant mes impulsions.

Mes impulsions ? « Je ne veux pas de ce genre de blagues, car elles réduisent les gens au silence ! » ou « Pourquoi ne m'as-tu pas dit que tu serais en retard ? ».

J'aurais également pu choisir de mettre fin à la conversation ou d'aller ailleurs au lieu d'attendre.

Mais non.

Puis la colère revient, accompagnée des cris de mon subconscient qui me demande : « Est-ce que ça ne te dérange pas ce que cette blague fait à tout le monde ? Est-ce que ça ne te dérange vraiment pas que les gens arrivent avec 20 minutes de retard ? »

En tant qu'êtres humains, nous avons surtout peur des conflits. Nous les intériorisons alors, luttant contre nos propres impulsions. La frustration, l'irritation et la rumination deviennent la norme. C'est le destin que nous subissons tous.

N'est-ce pas fou ?

Si vous passez tout votre temps à réprimer vos impulsions de vous exprimer, de prendre des risques, d'agir, d'aimer et de créer, vous êtes condamné à vous perdre dans le labyrinthe de vos réflexions incessantes sur les avantages et les inconvénients des situations.

Mais la vie n'est pas un tableur Excel.

Vous n'êtes pas un tableur Excel.

Ne laissez pas les comparaisons vous empêcher de prendre des décisions conscientes.

(Oui, vous hésitez encore parce que de nouvelles données affluent constamment dans votre cerveau.)

Mesurer les choses ne vous donne pas le pouvoir de négocier en permanence. Vous devez donc être vivant avec vos « oui » réels.

Oui à la colère (peu importe comment vous l'appelez : irritation ou détermination, c'est une échelle de colère).

Bienvenue dans votre vie !

Bienvenue au Labo de Clarté et votre rage de vivre !